Jun 19, 2007

tout a un début...

ou non? Le spectacle de danse a un début et une fin, parfois pas visibles, parfois illisibles, ...

et quand la danse classique rencontre la danse contemporaine d'une part (La mort du signe) et quand cette confrontation joue avec la photographie, avec les objets, avec la musique d'autre part (12345 tours), les codes deviennent confus, puis la première signification du signe partiellement détruite...et le public se retrouve devant un espace de signes qui invite à la réflexion. Des objets connus sont transformés, la danse se métamorphose et devient support d'un nouvel univers, en créant des simulacres (Baudrillard) qui flottent et qui ne se réfèrent plus à une réalité connue. Ils sont devenus "libres" de leur signifiant et changent le signifié dans un éternel changement, ce dernier porté par le danseur et par son rapport avec l'objet nouveau, mais aussi par le spectateur qui devient témoin d'un nouveau monde où tout se réalise (Baudrillard) et un même temps celui d'un nouveau mythe (Barthes) rempli d'énigmes, de questions et de sensations...

Rabbit Research travaille et crée cet espace et le fond des pièces, des rencontres se base sur les courtes réfléxions énoncées, tout en apportant, chaque fois, une nouvelle direction, une forme de nostalgie remplie de mélancolie positive.

Le média, c'est la danse, mais sa forme l'acte de danser. Danser signifie penser, bouger et représenter, puis chaque mouvement sur scène tourne autour du temps et de l'espace, autour de l'extérieur et de l'interieur, de l'ordre et du chaos, du signifiant et signifié...
Emilie Viossat Camacho, fondatrice du collectif Rabbit Research, localisé à Aix les Bains (Bourget du Lac), ses collègues et amis essaient de poser un nouveau regard sur la danse, tout en dansant ce dernier.

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